Pénurie d'écouvillons

CONSTATS DE L’INESSS (28-05-2020)

Considérant la situation actuelle de pandémie au Québec et ailleurs dans le monde, et en se référant aux informations présentées dans cet état des connaissances sur le matériel à privilégier et les alternatives recommandées en cas de pénurie d’écouvillons destinés au diagnostic de la COVID‑19, l’INESSS dégage les constats suivants :

  • Les écouvillons floconnés faits de fibre synthétique (polyester, nylon, rayonne) sont recommandés. La tige devrait préférentiellement être faite de plastique et être flexible. Les écouvillons devraient être conservés dans un milieu de transport viral, un milieu de transport universel ou dans le milieu liquide Amies.
  • L’utilisation d'écouvillons faits de coton ou d'alginate de calcium n’est pas recommandée. De plus, les écouvillons sur tiges en bois ne sont pas recommandés puisqu’ils peuvent contenir des substances qui pourraient inhiber les tests de PCR. Les écouvillons secs et les milieux de transport solides ou en gel sont à proscrire.
  • L’écouvillonnage nasopharyngé est à privilégier, bien que échantillons oropharyngés et nasaux prélevés soient également acceptés. D’autres modalités de prélèvements pourraient être acceptables selon le contexte : lavage/aspiration, expectoration (en présence d’une toux productive). En milieu hospitalier et selon la sévérité de l’état du patient, le lavage bronchoalvéolaire et l’aspiration endotrachéale peuvent s’avérer des prélèvements adéquats. Les récentes études tendent à montrer que la salive s’avère un type d’échantillon efficace pour détecter la COVID‑19 en permettant l’autoprélèvement.
  • L'induction de l’expectoration est à éviter; la collecte des expectorations ne doit être effectuée que pour les patients avec une toux productive.

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