Utilisation de la bille radioactive pour la localisation préopératoire de tumeurs mammaires non palpables

2016-03-08 | Cancérologie

Le cancer du sein est le cancer ayant la plus haute incidence chez les femmes au Canada. Les programmes de dépistage du cancer du sein offerts au pays ont contribué à offrir une détection des cancers à des stades précoces. Très souvent, ces derniers ne sont pas palpables et ne peuvent être détectés que par des examens d’imagerie tels que la mammographie. La chirurgie visant l’exérèse d’une tumeur non palpable requiert une étape préopératoire de localisation de cette tumeur par un radiologiste qui insère un repère au site tumoral. Le harpon, un repère en forme de crochet muni d’un fil métallique, constitue la modalité de référence, bien que plusieurs inconvénients aient été associés à son utilisation.

La technologie de la localisation à l’aide de la bille radioactive a été élaborée au début des années 2000. Elle consiste à insérer un grain radioactif, conçu à l’origine pour le traitement des cancers de la prostate (curiethérapie à faible dose). Ce grain, aussi appelé bille, émet un signal radioactif pouvant être détecté par une sonde gamma que le chirurgien utilise pour localiser la bille et, par conséquent, la tumeur. Cette technologie pourrait pallier certains inconvénients de la localisation au harpon.

La localisation à la bille radioactive des tumeurs mammaires non palpables suscite un intérêt dans le milieu médical québécois. C’est dans ce contexte que la Direction générale de cancérologie (DGC) a demandé à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) d’examiner la littérature pertinente sur l’efficacité et l’innocuité de cette méthode par rapport à la localisation au harpon.

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