Réimplantation et revascularisation microchirurgicale à la suite d’une amputation accidentelle d’une extrémité supérieure

2012-12-21 | Traumatologie

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a réalisé, à la demande du directeur du centre d’expertise en réimplantation et revascularisation microchirurgicale du CHUM, une revue de la littérature concernant les volumes requis relativement à l’attribution et au maintien des privilèges de pratique de la réimplantation et de la revascularisation microchirurgicale. Aux termes de cette revue de la littérature, l’INESSS conclut notamment que :

  • La quasi-totalité des publications consultées sur la réimplantation et la revascularisation microchirurgicale soulèvent l’importance de confier la prise en charge des cas d’amputations traumatiques d’extrémités supérieures à un chirurgien qualifié et expérimenté.
  • Les indications et contre-indications à la réimplantation microchirurgicale des extrémités supérieures sont bien définies de même que les conditions qui influencent les taux de succès.
  • Parmi les organisations consultées, aucune ne se prononce de façon précise sur les volumes requis relativement à l’attribution de privilèges de pratique de la réimplantation microchirurgicale. De plus, peu d’établissements rendent publics leurs critères d’attribution de privilèges médicaux concernant la pratique de la réimplantation microchirurgicale. Parmi les quelques centres hospitaliers répertoriés, le volume annuel minimal de réimplantations varie de 2 à 5 cas.
  • Selon les enquêtes répertoriées, les chirurgiens de la main reconnaissent l’importance d’être suffisamment exposés durant la formation et au cours de la carrière afin d’acquérir une expertise microchirurgicale. Le volume annuel d’activité de ceux qui pratiquent la réimplantation ou la revascularisation des extrémités supérieures oscille entre 5 et 10 cas.
REF311

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