Extrait d'avis au ministre

Macugen

Dénomination commune / Sujet : Pegaptanib sodique
Nom du fabricant : Pfizer
Forme : Solution injectable (seringue)
Teneur : 0,3 mg

Indication : Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)

Recommandation de l'INESSS
Médicaments d'exception – Modification des indications et des critères reconnus

Décision du Ministre
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Evaluation publiée le 07 février 2007

Description du médicament

Le pegaptanib est un inhibiteur sélectif du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF). Il est indiqué pour le traitement de la néovascularisation choroïdienne sous-fovéolaire consécutive à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Le VEGF provoque l’angiogénèse, la perméabilité vasculaire et l’inflammation, toutes considérées comme des facteurs contribuant à l’évolution de la DMLA, l’une des principales causes de cécité irréversible chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Le pegaptanib est inscrit sur les listes de médicaments depuis avril 2006 pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Le Conseil juge qu’il est nécessaire de démontrer, à six mois, les bénéfices cliniques du traitement avec le pegaptanib avant de poursuivre ce dernier. Jusqu’à récemment, l’angiographie rétinienne était la méthode de choix pour prouver ceci. Or, depuis peu, un nouveau test, la tomographie de cohérence optique, permet de faire la même chose. Le Conseil souhaite permettre l’usage de ce test pour démontrer les bénéfices liés au traitement par MacugenMC. C’est pourquoi il a recommandé de modifier l’indication reconnue pour le paiement de MacugenMC et le critère d’utilisation comme suit :

  • pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

    • en présence de néovascularisation choroïdienne minimalement classique, c’est-à-dire quand moins de 50 % des lésions sont de type classique, ou occulte sans lésion de type classique;

    • en présence de néovascularisation choroïdienne à prédominance classique, c’est-à-dire quand 50 % ou plus des lésions sont de type classique, à la suite de l’échec d’une thérapie comprenant quatre traitements avec la vertéporfine à moins d’intolérance ou de contre-indication;

    L’autorisation de la demande initiale est d’une durée maximale de six mois. Il en ira de même pour la demande concernant la poursuite du traitement, ce qui portera à douze mois la période globale autorisée. Cependant, dans le dernier cas, il faudra démontrer un effet clinique bénéfique, c’est-à-dire une stabilisation ou une amélioration de la condition médicale, à partir d’une angiographie rétinienne ou d’une tomographie de cohérence optique. Il est à noter que le pegaptanib ne sera pas autorisé de façon concomitante avec la vertéporfine pour traiter le même oeil.

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