Avis sur le remboursement des inhibiteurs de la pompe à protons

Le ministre s’est adressé à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) pour qu’il lui fasse des recommandations pour un usage plus efficient des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), une des classes de médicaments les plus utilisées.

Une recension ciblée des écrits scientifiques et une consultation d’experts a amené l’INESSS à conclure qu’il n’y a pas de différence cliniquement importante entre les IPP à dose habituelle pour le traitement de plusieurs affections. Un changement d’IPP ne devrait donc pas avoir de conséquence sur la santé des personnes. L’INESSS a également  pris en considération les besoins de  certaines populations qui requièrent l’usage d’une formulation particulière d’IPP, comme les femmes enceintes et les jeunes enfants. L’INESSS a  ensuite procédé à l’analyse de plusieurs types de scénarios pour mettre  en lumière les effets du remboursement de un, deux, trois ou quatre dénominations communes d’IPP en fonction de leur efficience.

Les répercussions sur la population seront surtout liées au montant additionnel à payer ou au changement de dénomination commune pour les personnes qui veulent continuer avec un IPP dont le prix est supérieur au prix remboursé par le Régime public d’assurance médicaments.

Le document Indications des inhibiteurs de la pompe à protons approuvées par Santé Canada permet, d’un coup d’œil, une consultation rapide de l’information pour les professionnels de la santé et les citoyens.