Autosurveillance glycémique chez les adultes atteints de diabète de type 2 non traités par l’insuline

2013-12-16 | Modes d'intervention en santé

En 2010, la prévalence du diabète, une maladie chronique ayant de graves conséquences sur la santé et la qualité de vie, était de 7,2 % au Québec. Dans les prochaines années, cette prévalence est appelée à croître, notamment à cause du vieillissement de la population, de l’augmentation de l’obésité et à la suite de l'accentuation du dépistage.

Afin de mieux prévenir les complications du diabète, on préconise le contrôle de la glycémie. Pour cela, les personnes atteintes de diabète peuvent avoir recours à l’autosurveillance glycémique (ASG) dans le cadre de l’autogestion de la maladie. L’ASG consiste à mesurer, à l’aide de bandelettes de test et d’un lecteur de glycémie, le niveau ponctuel du glucose sanguin afin d’ajuster la médication et les habitudes de vie ou de vérifier leur impact sur le contrôle de la maladie. Cependant, l’effet de l’utilisation de l’ASG sur une base régulière chez les personnes atteintes de diabète de type 2 non traitées par l’insuline ne fait pas consensus.

C’est pourquoi l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a entrepris le projet de l’élaboration d’un guide d’usage optimal de l’ASG au Québec pour les adultes atteintes de diabète de type 2, non traitées par l’insuline.

Les recommandations formulées dans ce guide d’usage optimal s’appuient sur un rapport d’évaluation des technologies de la santé produit selon les normes de l’INESSS. Les objectifs de ce rapport étaient de présenter la preuve quant à l’efficacité, à l’innocuité et à l’efficience de l’ASG chez les adultes atteints de diabète de type 2 non traités par l’insuline, et de mener une analyse des aspects sociaux relatifs à l’utilisation de l’ASG, de même sur les aspects pharmacoépidémiologiques de l’usage des bandelettes d’ASG au Québec.

Il ressort de ces travaux que la plupart des adultes atteints de diabète de type 2 non traités par l’insuline qui contrôlent leur maladie par une médication ou par les habitudes de vie n’ont pas besoin de tester quotidiennement leur glycémie. Seules certaines situations justifient l’individualisation de la fréquence par le médecin.

 

L’INESSS tient à remercier les personnes suivantes qui ont participé aux travaux du groupe de travail pour l’élaboration des recommandations et à ceux du comité de suivi et d’implantation ou qui ont formulé des commentaires ou fourni de l'information clé à l'occasion de la consultation externe :

Ce guide est disponible sur notre application "INESSS Guides".

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