Indicateurs
DYS04 - Pourcentage des patients sous traitement de dyslipidémie et qui sont à risque élevé de MCV, qui ont atteint leur valeur cible de traitement : baisse de 50 % ou plus du taux des C-LDL OU un taux des C-LDL < 2 mmol/l OU apo B < 0,80 g/l dans les 12 mois suivant le diagnostic
[National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE), 2010c]
- Sujet
- Dyslipidémie
- Domaines
- Dimension du modèle de gestion des maladies chroniques
- Résultats améliorés
- Sous-dimension
- Suivi
- Caractéristiques de l'indicateur
- Niveau de preuve
- Essais cliniques randomisés (ECR) de bonne qualité; méta-analyses ou revues systématique d’ECR
- Cote de mesurabilité
- Indicateur non recommandé pour utilisation systématique immédiate
- Cote de pertinence des professionnels
- Indicateur jugé pertinent par 75 à 100% des professionnels
- Cote de pertinence des usagers
- Cet indicateur n'a pas été soumis aux usagers
- Données scientifiques appuyant l'indicateur
- Source des preuves
- SCC [Genest et al., 2009]
- Argumentaire
- Une méta-analyse a démontré que la réduction de 1 mmol/l du taux de C-LDL est associée à une réduction de la fréquence des événements cardiovasculaires, et ce, indépendamment du taux initial de C-LDL [RR 0,79 (IC 95 % : 0,77 à 0,81; p < 0,0001)] [Baigent et al., 2005].
La fréquence proposée résulte d'un consensus en l'absence de données probantes.
La valeur cible de traitement reconnue pour les personnes à risque élevé ou à risque modéré de maladie cardiovasculaire (MCV) est la même [Genest et al., 2009], mais la qualité de la preuve est différente. Dans le cas des personnes à risque élevé de MCV, la preuve est du niveau 1 alors que dans le cas des personnes à risque modéré de MCV, elle est du niveau 2.
- Mesure de l'indicateur
- Sources de mesure
- Audit de dossier papier
- Dossier médical électronique
- Précisions*
- Si le C-LDL ou l'apo B ne se situent pas au-dessous de 2 mmol/l, le calcul de l'indicateur nécessite de rechercher un résultat de C-LDL antérieur de 12 mois du présent C-LDL pour évaluer s'il y a réduction de 50 %.
- Exceptions*
- Il revient aux professionnels de définir les exceptions en fonction des meilleures pratiques et de la source de mesure retenue.