Logo INESSS

Suivi de l’évolution de l’épidémie de COVID-19 : Risques d’hospitalisation et projections des besoins hospitaliers – Mise à jour du 25 novembre 2021
L’INESSS rend disponible aujourd’hui la plus récente mise à jour des deux rapports qu’il produit de manière hebdomadaire en soutien aux décideurs et aux gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux.

Pour la semaine du 13 au 19 novembre, voici ce qui ressort du rapport sur les risques d’hospitalisation :

Cas

  • Pour une quatrième semaine consécutive, le nombre de nouveaux cas est en augmentation (+8%) par rapport à la semaine précédente (4 807 versus 4 464) ;
  • Cette hausse est observée dans tous les groupes d’âge sauf chez les jeunes de 12 à 17 ans (-6%).

Hospitalisations

  • Parmi les nouveaux cas confirmés cette semaine, 93 présentent un risque élevé d’hospitalisation, dont 29 aux soins intensifs. Ces chiffres sont relativement semblables à ceux des 4 dernières semaines ;
  • Les résidents de la zone 1 représentent 68% des hospitalisations ;
  • Les personnes de 70 ans et plus représentent 38% des hospitalisations.

Quant au rapport sur les besoins hospitaliers, il met en lumière les éléments suivants :

  • Les projections reposent sur les données colligées jusqu’au 19 novembre. Elles sont basées sur le taux de transmission de la dernière semaine. Les projections ne tiennent pas compte de l’impact que pourraient avoir les allégements des mesures annoncées ;
  • Pour le Québec dans son ensemble, les projections suggèrent que le nombre de nouvelles hospitalisations demeurera à son niveau actuel au cours des prochaines semaines.
    - Pour Montréal et ses régions proches (zone 1), les taux d’occupation des lits réguliers et des lits aux soins intensifs devraient rester stables au cours des 2-3 prochaines semaines ;
    - Pour la zone 2, les taux d’occupation des lits réguliers et des lits aux soins intensifs sont relativement faibles mais pourraient augmenter légèrement au cours des 2-3 prochaines semaines.

L’INESSS tient à souligner certaines limites en lien avec ces projections :

  • L’impact sur les projections de la mise en place de nouvelles mesures gouvernementales, ou de leur retrait, ne devient généralement visible qu’au terme de 14 jours ;
  • Une analyse rétrospective des projections suggère que les modèles sont généralement robustes, mais que leur précision diminue avec le temps. L’hypothèse d’un taux de transmission constant semble moins plausible au-delà de la troisième semaine ;
  • Tout délai dans la déclaration des nouvelles admissions hospitalières affecte les projections ;
  • Certaines personnes sont hospitalisées pour une raison autre que la COVID et sont ensuite déclarées positives lors de leur admission ou durant leur séjour. Comme ces personnes utilisent un lit dédié, elles sont comptabilisées parmi les patients COVID ;
  • Au-delà de la disponibilité des lits, d’autres facteurs influencent également la capacité hospitalière, notamment la disponibilité du personnel et du matériel.

Les deux rapports sont disponibles sur le site Web de l’INESSS dans la section COVID-19/Risques d’hospitalisation et projections des besoins hospitaliers. Ils sont mis à jour chaque semaine afin d’éclairer les décisions à prendre.